MA VIE EN L

le blog des Premières en section littéraire au Collège International Marie de France: communauté, découvertes, projets, savoirs...

mercredi, novembre 29, 2006

Jouons ensemble: Connaissez-vous vos L?

Il est temps de lancer notre grand jeu concours (rien à gagner malheureusement): Connaissez-vous vos L? Tour à tour, dans les jours qui suivront, nos amis les Premières L répondront sous nos yeux ébahis à un questionnaire de Proust légerement modifié (et amélioré n'est-ce pas...):
1)Le principal trait de mon caractère
2) Mon principal défaut et ma principale qualité
3) Ce que je deteste par dessus tout
4) Mon occupation préférée
5) La couleur que je préfère
6) Mes auteurs favoris en prose et en poésie
7) Mes héros ou héroïnes dans la fiction ou dans la réalité
8) Sur une île déserte, qu'emporterais-je?
9)Ma nourriture et boisson préférée
10)L'état présent de mon esprit
À bientôt pour des réponses croustillantes qui pourraient bien éclaircir pour toujours le mystère des L...

samedi, novembre 25, 2006

Petit article sur la malédiction des élèves (et des professeurs) de Marie de France...par Noémie (en plein désarroi karmique...)


Depuis mon entrée au lycée, une terrible malédiction s’acharne sur nous. Tout a commencé par les travaux en plein mois d’août quand, en plus de la chaleur accablante, les élèves ont dû supporter les odeurs douteuses des canalisations macérant dans la chaleur accablante et tout ça sans parler du bruit des constructions. Et la malédiction continua en même temps que les travaux; les deux semblaient interminables. Et des tonnes de constructeurs, de poussière, de couloirs barrés, de détours, d’embouteillages d’élèves, de bruits et d’odeurs se sont abattus sur nous tels les sept plaies d’Égypte. Les conséquences furent immédiates : asthme, intoxication au goudron, déplacement à Notre- Dame, etc. Effectivement, certains travaux se sont avérés tellement nuisibles et dangereux qu’il nous était impossible d’accéder au collège en toute sécurité; nous avons donc profité d’une des journées pédagogiques de nos collègues de Notre-Dame pour prendre possession de leurs salles de cours.

Mais tout ceci fut vite du passé pour nous, et comme nos années de secondaire finissaient, cela s’est effacé pour laisser place uniquement aux bons souvenirs.
Pourtant cette année, la malédiction continue avec les travaux sur Queen Mary, le terrible problème de chauffage nous laissant presque morts, enroulés dans nos manteaux en pleine classe, et surtout la coupure d’eau. L’eau n’aurait pu choisir pire moment pour nous déserter : c’était le jour de l’évaluation du cours de danse où tous les élèves s’étaient maquillés plus ou moins en clowns pour l’occasion, espérant pouvoir ce démaquiller avant de regagner leurs cours habituels. Puis ce fut les cours de sciences pour la première L ; le premier cours d’SVT sur les aliments, où la manipulation du lait caillé était de rigueur (c’est dur quand on ne se lave pas les mains), et le deuxième, de science physique, sur l’eau, qui commença au moment même où l’eau est revenue, ironie du sort !
Certains parlent de Karma. Je parle de malédiction !

Incendies, de Wajdi Mouawad en sortie scolaire...compte rendu de Lucy!


Le mercredi, on est allé avec l'école voir Incendies au TNM. C'était une mise en scène de Wajdi Mouawad, sur son propre texte. C'est l'histoire d'une famille rongée par le secret, un secret tragique que les jumeaux Jeanne et Simon vont devoir affronter. Lorsque la mère meurt (au début de la pièce), elle laisse deux lettres. Le fils devra en donner une à son frère dont il ne le connaît pas l'identité ni l'existence (!); l'autre, c'est la fille qui la remettra à son père...qui n'est pas celui qu'ils croyaient être! Tous deux accèpteront la quête vers la découverte de leur identité, jusqu'au Liban...Malgré les mauvais souvenirs qu'ils avaient avec leur mère qui ne parlait plus depuis 5 ans, ils découvriront qui était vraiment leur mère, qui était vraiment leur père, et qui ils sont vraiment, à travers les souvenirs atroces de la guerre....
La mise en scène était très bonne, les acteurs jouaient très bien. L'histoire était vraiment triste mais ce qui permet que cela soit très bon c'est l'alternance entre le passé et le présent. On voit que les enfants qui n'aimaient pas leurs mère, à la fin la comprennent et sortent modifiés de leur quête personnelle...

La Llorona, par Lucy (part tou)


Avec très peu de ressources, et sans un centime pour nourrir ses fils elle crut trouver une solution: elle décida un jour d'amener ses enfants à une rivière. Ses enfants sautaient de joie, puisque c'était la première fois que leur mère les amènait se promener. Ils jouèrent longtemps dans l'eau, mais ils ne prirent garde au courant qui les fatiguaient...Peu à peu, il s'aperçurent qu'ils n'arrivaient pas à regagner le rivage...Ils étaient en train de se noyer!La mère qui était une personne froide voyait que ses enfants étaient emportes par le courant, mais elle ne bougea pas, n'alla pas chercher les secours...Sans les aider, elle les vit se noyer un à un...La mère crut s'être débarrassée de ses enfants...mais bientôt les remords la tenaillèrent et elle retourna à la scène du crime. Mais c'était déjà trop tard. Quand elle s'aperçut de ce qu'elle avait vraiment fait, elle fut prise de desespoir et se jeta également dans la rivière; rapidement on pu voir le corps de quatre enfants et celui d'une femme qui flottaient dans la rivière...

mardi, novembre 21, 2006

Le mécanisme du souvenir, version Charles (émouvant!)


J’ai honte d’admettre que je n’écoute pas très souvent la musique française. Cependant, dimanche soir lorsque j’écoutais de la musique dans ma rubrique d’iTunes, je suis tombé par hasard sur une chanson qui m’a beaucoup ému. Il s’agit de la chanson de Jean Ferrat, Que C’est Beau La Vie. Mais qu’est-ce qu’elle est belle cette chanson! Un étonnant classique. Elle est si simple mais en même temps si émouvante. Mais bon, ce que j’aimerais souligner c’est que j’ai été témoins du mécanisme du souvenir ( que d’ailleurs nous avons étudié en classe ) lorsque j’ai écouté cette chanson. Dès les premières notes, je me souvins d’une belle fin d’après midi, alors que je revenais de la campagne avec mon père. C’était le coucher du soleil. La chanson progresse, le souvenir devient de moins en moins flou. C’était une belle experience. C’est étrange comment notre cerveau fonctionne, non? Je ne me serais jamais souvenu de ce souvenir, qui au moment vécu m’apparaissait assez banal, sans cette chanson.. Maintenant, quand j’y pense, c’est un très joli souvenir.
Je prends l’occasion pour vous demander si vous avez déjà été témoin d’une telle experience (c’est très probable…) et si vous vouliez la partager avec nous?
Voilà, sinon écoutez cette chanson – elle est honnêtement très jolie.

lundi, novembre 20, 2006

Une Légende du Guatemala, par Lucy (qui s'y connaît!) PART OUANE


Voici , une des légendes du Guatemala:La Llorona, la femme fantôme qui parcourt les rues des villes à la recherche de ses fils!
Cette légende est raconte pour effraye non seulement aux enfants, mais aussi les plus grands. Au Guatemala, la légende raconte qu'une femme, belle et jeune. Elle se maria avec un homme bon, responsable et affectueux, qui la traitait comme une enfant. Son seul défaut... c'est qu'il n'était pas riche. Il travaillait sans repos pour pouvoir satisfaire les caprices de sa femme, elle gaspillait tout ce que son mari lui donnait et en exigeait chaque jour davantage; elle passait son temps à des fêtes et à des promenades. Marisa López de Figueroa eut plusieurs fils dont elle ne s'occupait jamais. Apres quelques années, son mari tomba malade puis mourut. Marisa resta sans argent. Pour pouvoir donner à manger à ses fils elle dut vendre ses meubles...

la suite au prochain numéro...

jeudi, novembre 16, 2006

Léa et Princesse Mononoké, une histoire d'amour!


Tout le monde connais Miyazaki: réalisateur de films animés japonais tels que " Spirited Away " et "Howl's moving castle " qui sont des chefs d'oeuvres, de vrais délices de l'esprit, à voir sur son lit de mort (ndr: pourquoi sur son lit de mort?)!Mais avez vous vu Princess Mononoke du même réalisateur?!?!?!? J'ai adoré (ndr: le WOW est sauvagement rayé)Imaginez ce lien particulier qu'entretiennent les jeunes enfants avec la nature...la douce et terrible tristesse que l'on ressentait quand on avait six ans et qu'on venait d'écraser une chenille? Ou quand l'hérisson écrasé sur le bord de la route nous tordait le coeur ? Et bien c'est cela... un film qui touche aux endroits sensibles. L'amour pur pour la nature... verdoyant, vivifiant.Comme toujours, Miyazaki réussit à nous faire pénétrer entièrement dans son monde fantastique peuplé de démons cauchemardesques (et je pèse mes mots, j'ai fait des cauchemards!) et de splendides dieux tels que les petits "kudama spirits" aux têtes de dés. On découvre et partage a la fois la souffrance d'une princesse élevée parmis les loups qui se bat pour la survie de son âme et de sa forêt et celle du jeune Ashitaka (le protagoniste), courageux fermier japonais marqué par un démon et qui part de son village afin d'entreprendre un pelerinage violent et magique.
En plus je trouve que ce film est parfaitement adapté aux problèmes d'aujourd'hui, Mme Merlet-Caron (ndr: hein quoi?)vous devez le voir !!! Ce film est un hommage de toute beauté à la nature et une forte critique de la pollution et du "progrès vers la ruine". MAGNIFIQUE, tout simplement MAGNIFIQUE...

lundi, novembre 13, 2006

Que les fins de journée d'automne sont pénétrantes, part tou, par Lili...



Donnant des cours à la piscine, de bouche à oreille j'entends la sombre rumeur qu'il a neigé quelque instant aujourd'hui. Il est sûrement déjà trop tard. Je rentre chez moi, je fouille tous les recoins de la maison et je finis par le trouver, se cachant sous le canapé. Samedi laissant ma maison sens dessus dessous je sors finalement rendre honneur à ce mur, aux plus belles couleurs jamais crées, au génie de la nature. Assise, à l'envers, couchée, une photo après l'autre, je tente de capturer tous les angles de la beauté de ce mur, et j'ai bien manqué de me faire écraser une bonne dizaine de fois. Peu importe, c'est le mur qui compte. Finalement je l'ai sur mon appareil, rassurée, je le pose doucement sur ma chaise, et je jette un regard au vent glacial qui souffle égoïstement sur notre ville, et cette fois-ci je suis d'attaque, je n'aurai qu'a regarder le mur sur un plus petit écran que celui de mes yeux et je brandirai n'importe quand, inspirée et prête à affronter l'hiver, cette image regorgeant de chaleur, à notre sordide visiteur grisé de froideur. Embrassez les arbres nus et violés par l'impudeur de l'hiver, vous les réconforterez.

Que les fins de journée d'automne sont pénétrantes, part ouane, par Lili (très inspirée!)


Chaque matin j'ai l'extraordinaire chance d'apercevoir une maison dont la façade,
visible de la fenêtre de mon salon, est recouverte de feuilles colorées qui cachent l'étrange banalité des murs des demeures montréalaises. Le vent froid d'automne nous arrache à notre bel été et nous plonge dans une période courte et transitoire où les températures n'en peuvent plus de baisser et où les couleurs ne cessent de gagner en intensité. Vive de rouge-orangé, délectable spectacle du mois d'octobre, j’avoue que cette période me fait saliver. J'ai la chance d'en être le témoin, et peut-être les autres ne l'ont jamais vraiment remarqué. "Assez!" me dis-je un jour, je ne supporterais plus une autre marche sans avoir immortalisé la scène. Quelque jours plus tard, le mur est à son apogée, on aura jamais vu des feuilles aussi orangées, les arbres avec autant de personnalité. Mais l'appareil est introuvable, foutu mémoire! Bon, ça sera pour une autre fois, espérons que demain le mur n'aura pas perdu de sa beauté. Quelques jours plus tard, la nature s'est surpassée, elle m'offre le plus beau des cadeaux, un mur complètement rouge, un arbre à son côté complètement orange, cet explosion de couleur me réchauffent le corps et la venue de l'hiver m'apparait comme lointaine et impensable. J'ai la nette impression de me promener dans la plus belle des cités, où chaque murs a été peint et soigneusement décorés par son propriétaire. Je pense à Venise en Italie, je pense aux étroites rues de Barcelone, si colorées qu'on ne sait plus où tourner la tête, et je passe devant le mur, le cœur fendu, de n'avoir toujours pas retrouvé cet appareil. Demain j'irais t'en acheter un, promis...

Dans la série "décidément les L vont au cinéma tout le temps!": le coup de coeur de Fanny et Antonin, La Science des rêves...


Amateurs de comédies sentimentales, qui font rêver, courrez voir ce film. The science of sleep Nouveau chef-d’œuvre de Michel Gondry. Dans le même style que Eternal Sunshine Of The Spotless Mind, mais plus poétique, ce film, où rêve et réalité sont confondus, met en scène des acteurs bourrés de talents, tel que Gael García Bernal et Charlotte Gainsbourg, accompagnés de Alain Chabat et de Emma de Caunes. Venu travailler à Paris dans une entreprise fabriquant des calendriers, Stéphane Miroux (Bernal) mène une vie monotone qu'il compense par ses rêves. Devant des caméras en carton, il s'invente une émission de télévision sur le rêve. Un jour, il fait la connaissance de Stéphanie(Gainsbourg), sa voisine, dont il tombe amoureux; d'abord charmée par les excentricités de cet étonnant garçon, la jeune femme prend peur et finit par le repousser. Ne sachant que faire, Stéphane décide de chercher la solution de son problème là où l'imagination est reine...
Les rêves de Stéphane lui permettent de se sortir de l’aspect monotone de sa vie, pour rejoindre un monde magique et utopique. Le décor artistique et la bande sonore nous plongent dans cet univers unique et imaginaire qu’est celui de Stéphane. Le jeu de séduction entre Stéphane et Stéphanie, ainsi que la dimension enfantine de la personnalité de Stéphane, nous séduisent à notre tour. Captés par la magie de ce film, nous avons été plongés dans les rêves de Stéphane pendant les 1h et 45 minutes de ce film magnifique.

Toujours dans la série les L vont au cinéma: le coup de coeur de Charles, The Departed de Martin Scorsese


Mesdames et messieurs, Martin Scorsese est de retour, et je dirai même que son plus récent chef d’œuvre pourrait très probablement lui rapporter l’Oscar qu’il a toujours mérité. ‘The Departed’ (à titre personnel, je préfère voir les films non-traduits) met en vedette des acteurs au summum de leur jeu tels que Leonardo DiCaprio (The Aviator, Titanic), Matt Damon (Good Will Hunting, The Bourne Identity), Jack Nicholson (qui n’a pas besoin d’introduction) pour en nommer quelques uns. Le film, inspiré par le hit de Hong-Kong ‘Internal Affairs’, est un drame de policiers et de gangsters. Oui, de NOMBREUX films partent du même thème, mais rassurez-vous : M.Scorsese réussit à élever ce genre cinématographique au niveau de la tragédie de Shakespeare. Avec une histoire captivante et à la fois bouleversante, une réalisation impeccable, une trame sonore remarquable (Pink Floyd ! Rolling Stones !), un scripte si bien écrit, des acteurs merveilleux (j’ai une pensée particulière à DiCaprio, qui je trouve fut absolument époustouflant), ‘The Departed’ est un ‘must’ pour les amateurs de cinéma de tous genres. Ne vous laissez pas repousser par sa longue durée (2 heures et demie !), vous ne serez pas déçus.
Merci M.Scorsese, vous m’avez redonné la réelle envie d’aller au cinéma.

5 étoiles sur 5.

vendredi, novembre 10, 2006

Leila, cinéphile, nous parle du documentaire, la Peau et les os après...


Dimanche dernier je me suis dis que j’irais bien au cinéma!Arrivée au Quartier Latin devant tout ces possibilités _ dont Borat ,la Doublure et bien d’autres_ mon choix s’arrêta sur la peau et les os après…,un documentaire qui continue le fil d’un récit sur l’anorexie et la boulimie : trois histoires, trois chemins tous différents pour arriver à la même maladie. C’est aussi trois messages d’espoir : IL EST POSSIBLE de s’en sortir et d’arrêter cette emprise pour vivre enfin. Pour ma part j’ai trouvé ce documentaire vraiment touchant, il nous montre la réalité de cette maladie qui fait plusieurs victimes chaque année. Ce film devrait être présenté à tous les jeunes, un film coup de poing qui nous fait réfléchir. Il montre sans fioriture et sans tabou ce qu’ est un trouble du comportement alimentaire.

mercredi, novembre 08, 2006

Sur l'exposition de Neo Rauch: Sarah livre ses impressions...


Mardi matin, tandis que les hispanisants partaient voir une pièce de théâtre, et que les italianisants se rendaient compte qu’ils étaient venus au lycée pour rien, nous, les germanistes, primes le chemin du Musée d’Art Contemporain pour assister à l’exposition d’un peintre allemand, Neo Rauch. Nous fûmes accueillis par une gentille guide, et comme nous étions peu nombreux, la visite se passa très bien. Nous avons d’abord découvert les quelques peintures de Neo Rauch par nous-mêmes, puis elle nous a donnés quelques explications. En effet, bien que son art soit figuratif, et qu’il se veuille réaliste-socialiste » (il s’agit d’un mouvement apparu en Allemagne de l’est lorsque celle-ci était occupée), nous n’y comprenons pas grand-chose. Mais devons-nous obligatoirement le comprendre? La guide nous a quand même expliqué la façon dont il travaille, et qui est assez particulière : il s’isole dans son tout petit atelier, le même que celui dans lequel il a commencé lorsqu’il était étudiant, et s’entoure de toiles vierges. Puis il se met à peindre les scènes qui lui passent par la tête sur l’une ou l’autre des toiles. Ça donne un résultat décousu, où plusieurs scènes irréalistes se mêlent. On trouve également beaucoup de symboles, mais hélas pas toujours identifiables. Nous avons ainsi appris que ce peintre est un curieux personnage, dont l’art est intéressant et fait réfléchir. À la fin de cette exposition, la guide nous a dit que nous étions très chanceux d’apprendre l’allemand, et que c’était une langue qui servait beaucoup, notamment dans les domaines de l’art. Je me suis alors sentie fière d’avoir choisi cette langue que j’admire, et aussi un peu triste d’être la seule représentante de la section L en classe d’allemand.

Lili nous dit tout ce qu'elle pense du dernier Amélie Nothomb!


A la sortie du nouveau livre d Amélie Nothomb, JOURNAL DHIRONDELLE, je me suis empressée de trouver la librairie la plus proche pour enfin pouvoir replonger dans son nouveau livre, et me délecter de la divertissante écriture de mon auteur préférée.
Par précaution je lis les 10 premières pages. Histoire m'a l’air alléchant, et malgré son prix faramineux (pour un si petit livre), je me dépêche de l’acheter et de m’installer dans un endroit confortable pour entamer ma lecture.
Voici la synopse: Un héros sans nom, sans histoire, nous fait part de sa rupture avec une personne qu’il a longtemps aimée et de la grande douleur qui l’anime. Une souffrance si insurmontable, qu’il rompt aussitôt avec tous ses sens, toutes ses émotions. Il devient complètement insensible. Il change de nom, d’identité et se trouve une nouvelle occupation: tueur à gages dans la grande cité de Paris. En matière de mire, c’est un expert, et c’est bien le seul talent dont il ait jamais pu se targer. Se faisant passer pour un certain "innocent", il trouve une satisfaction monstrueuse dans le meurtre, dans l’acte, la bénédiction même de s’acquitter du crime parfait. Un jour on lui demande de mettre fin aux jours d'une famille entière, et de rapporter la serviette du père. Il s’empare du journal intime qui s’y trouve, celui de la fille du père, et rend la serviette. En lisant le journal, non seulement retrouvera-t-il l’usage de ses sens mais il subira une peine amoureuse qu’il aura éteint de ses propres mains.
Par ou commencer? Déjà quel livre court! Avec une écriture avec une police en 1000, une histoire sans fin, sans objectif réel, et aucune confirmation du sexe du personnage principal avant la moitie du livre, c’est une lecture que j’ai commence sur mon bol de toilette et que Jai finis (déçue) sur mon bol de toilette. J’adore les livres d’Amélie Nothomb pour leur simplicité, leur coquetterie et les idées folles de l’auteur. Mais cette fois-ci, l’auteur a fait preuve d'une paresse intellectuelle si flagrante que j’en fus déçue.
J'ai fini par comprendre que cette auteur était assez rusée pour rendre les premières pages extrêmement intéressantes et à la suite de cet effort surhumain(pour une auteur de si grande classe), elle récompense son livre d'une fin si médiocre qu’on a l’impression qu’une écrivaine aussi reconnue quelle ne considère pas avoir besoin de solliciter la moindre neurone pour écrire un livre.
Voila pour ma critique creuse et controversée. Je vous conseille de lire le livre car c’est une autre divertissante mais courte lecture prouvant l’expression singulière de cette auteur.

dimanche, novembre 05, 2006

Un atelier de théâtre stimulant! Charles raconte...


Aujourd’hui, dans le cadre des répétitions de la pièce de théâtre de Mme Amra, la distribution de la pièce intitulée ‘I Hate Hamlet’ a pratiqué des exercices axés sur l’improvisation. L’un d’eux, entre autres, consistait à choisir trois actions hors du commun (par exemple, j’ai choisi de grimper une echelle, de faire bondir un ballon de basket, et de faire semblant de faire du ski-nautique). Après avoir choisi ces actions, il fallait que chacun d’entre nous trouve un moyen de les relier d’une manière logique. Certes, cet exercice peut sembler bizarre à première vue mais il est en fait très utile lorsque nous sommes sur scène et que, par exemple, nous recevons une directive du metteur en scène de s’asseoir sur une chaise. On ne peut pas juste ‘s’asseoir sur une chaise’ juste comme ça, banalement- au contraire, il faut trouver une raison pour s’asseoir sur cette chaise. Il faut un objectif, une raison. C’est donc pour cela que l’on a pratiqué un exercice qui reliait des actions hors du commun- il nous forçait à stimuler notre imagination pour trouver une justification valable à nos actions.
Une répétition qui je dois dire m’a vraiment fasciné et qui a aidé, je crois, les comédiens à stimuler leur imagination sur scène et de développer ce sens de logique nécessaire à notre pièce.

vendredi, novembre 03, 2006

Terreurs nocturnes de Noémie...


À tous ceux qui disent que les L ne travaillent pas, prennent la vie à la legère, et se la coulent douce, je répondrai que moi-meme élève de premiere L, je suis hantée d'un cauchemar où madame Caron( ma prof de francais ) m'annonce ma côte R de 4!!!!

nota bene: ci-joint la photo de madame Caron...On comprend mieux les terreurs de Noémie!

mercredi, novembre 01, 2006

Premières impressions: Lucy nous raconte...

Je suis nouvelle dans CIMF, avant j'etais au Guatemala (c'est au sud du Mexique). Jusqu'à present, j'aime bien etre en 1L, on est 11 cela crée un environnement confortable, on peut connaitre mieux les personnes. Avec les sorties qu'on a fait, qui sont superbes, cela a permis que je connaisse mieux Montréal. C'est le début de l'annee scolaire, alors c'est dificile. Moi je suis nerveuse à cause du bac blanc, mais je me rends compte que même avec les dificultés de langue, je sais que je vais reussir. N'importe quelle filière c'est toujours difficile, mais ce qui le rend plus amusant c'est le fait qu'on est peu.